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TOTALFINAELF avait déjà du renonçer à organiser la "régate
des pétroles" (titre officiel) à Quiberon du 12 au 14 octobre 2002,
TOTALFINAELF
a du également renoncer au partenariat avec la FFV.
L'opinion publique a un poids,
la FFV et l'ORMA*
viennent de s'en rendre compte.
*Organisateur de courses de multicoques.
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La citation du jour :
Bien sûr que je suis aussi contre la
pollution mais il ne faut pas tout mélanger.
Il faut quand même avoir le respect
des gens qui nous permettent d'avoir des bateaux de milliardaires sans être des
milliardaires".
Philippe MONNET (cité par l'AFP).
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La FFV est déçue et
amère (les victimes de l'Erika aussi pour d'autres raisons) / Lettre ouverte aux skippers de multicoques / Philippe Monnet proteste / La ligue de Bretagne confortée dans son refus / Une victoire de l'opinion publique / TOTALFINAELF renonce / TOTALFINAELF ne respecte pas ses
engagements / La Ligue de
Bretagne vivra sans l'argent de TOTAL / Eugène Riguidel / Colère / TOTALFINAELF
veut qu'on l'aime / Communiqué
des skippers de l'ORMA / Communiqué
AFP / Communiqué KEEP IT BLUE
/ TOTALFINAELF hésite / Communiqué FFV / Le Télégramme
La FFV est déçue et amère (les victimes de
l'Erika aussi)
PARIS, 20 mars (AFP) - Le président de la Fédération
française de voile (FFV), Jean-Pierre Champion, s'est déclaré jeudi animé de
"deux sentiments: la déception et l'amertume" après le retrait du groupe
pétrolier TotalFinaElf dans l'accord de parrainage qui avait été négocié entre les
deux entités.
"Bien que très respectueux de la décision du groupe
TotalFinaElf, deux sentiments m'animent: la déception et l'amertume", a indiqué le
président de la FFV dans un communiqué.
"Déception, car seulement 4 ligues contre 20 étaient
opposées à ce projet de parrainage ce qui permettait tout de même d'envisager une belle
collaboration avec nos clubs. Amertume de voir qu'un groupuscule d'individus extérieurs
à la Fédération farouchement opposés au dialogue ait pu ainsi rendre tout débat
impossible," a-t-il expliqué.
"L'intérêt porté (à la voile, ndlr) par
TotalFinaElf, premier industriel français, poursuit le communiqué présidentiel, est
tout a fait flatteur et encourageant. On ne peut espérer que que dans un avenir proche,
de grands groupes nationaux ou internationaux soient à leur tour séduits par les valeurs
de notre sport et de la fédération et souhaitent s'associer au développement de la
voile".
En raison de ce retrait, certains programmes seront arrêtés
ou reportés mais la FFV a assuré qu'elle poursuivrait ses missions de bases.
"Cette décision est désolante pour le Championnat du
monde ORMA des multicoques, vitrine médiatique de notre sport, qui perd là l'occasion de
signer un partenariat majeur pour la saison 2003", conclut le texte.
TotalFinaElf a renoncé mardi à son projet de partenariat
avec la FFV, estimant qu'il n'avait "pas emporté l'adhésion souhaitée". Le
projet aurait rapporté 760.000 euros à la FFV et 2,3 MEUR à l'ORMA.
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Lettre ouverte aux skippers de multicoques
Votre activité ne consiste pas à faire naviguer des enfants
défavorisés mais à faire la promotion de marques commerciales. Ce circuit de
multicoques, soit disant à court dargent, sert uniquement à valoriser les
investissements de vos sponsors.
Demandez leur, en toute logique, de cofinancer
lorganisation de ce circuit qui sert leurs propres intérêts.
Il serait bien darrêter de faire pleurer dans les
chaumières sur le fait que Banque populaire, Bayer, Belgacom, Bonduelle, Foncia,
Fujufilm, Géant, Gitana, Groupama, La Trinitaine, Rexona, Sceta, Sergio Tacchini, Sodebo,
Sopra, pourraient rester à quai.
Cest un peu déplacé.
Si une société de la taille de TOTALFINAELF a du reculer sous
le poids de lopinion publique, cest bien la preuve quil y a un malaise
quelque part.
Vos prestations ont pour but de valoriser les produits de vos sponsors.
Tenez donc compte de ce que pense lopinion publique.
Chacun sen portera mieux.
Bon vent.
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Philippe Monnet proteste
PARIS, 19 mars (AFP) - Le navigateur français Philippe Monnet a vivement
critiqué mercredi les prises de position qui ont amené le groupe pétrolier TotalFinaElf
à renoncer au parrainage du championnat du monde des multicoques classe ORMA en affirmant
que cela risquait de le condamner au "chômage".
La compagnie française, qui avait également envisagé un accord de partenariat
avec la Fédération française de voile (FFV), a abandonné ses projets en raison de
l'hostilité manifestée publiquement par plusieurs Ligues de voile, celle de Bretagne
notamment. Elles avaient considéré la proposition comme inopportune après la
catastrophe écologique provoquée par le naufrage du pétrolier Erika - affrété par
TotalFinaElf - en décembre 1999 au large des côtes bretonnes.
Dans une interview publiée mercredi par le site internet Sports.fr (www.
sports.fr), Philippe Monnet (Sopra Group), engagé dans le championnat ORMA, a déclaré
qu'il accueillait cette décision comme "un gros coup dur".
"Ca a été un coup de massue car on risque tous de se retrouver au
chômage dans un mois", a-t-il affirmé.
"Il faut voir que nous ramenons quand même beaucoup d'argent à la
Bretagne, pour le développement des ports et des bases. Par exemple en ce moment, je
dépense un million de francs (NDLR: 150.000 EUR) pour la réparation de mon bateau. Et
où ? En Bretagne", a-t-il souligné.
"Moi et d'autres skippers, on passe 80% de notre temps à se démener pour
trouver des sponsors, chercher des budgets. Là, on en avait un qui permettait de
stabiliser le circuit des multicoques et, à cause de quelques irresponsables, tout tombe
à l'eau", a-t-il regretté.
"Bien sûr que je suis aussi contre la pollution mais il ne faut pas tout
mélanger. Il faut quand même avoir le respect des gens qui nous permettent d'avoir des
bateaux de milliardaires sans être des milliardaires", a-t-il expliqué.
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La ligue de Bretagne confortée dans son refus
BREST, 18 mars (AFP) - Le président de la Ligue de voile de Bretagne, Michel
Kerhoas, a indiqué mardi à l'AFP que le retrait du partenariat du groupe pétrolier
français TotalFinaElf avec la Fédération française de voile (FFV) "confortait la
position prise par l'ensemble des acteurs bretons de la voile".
"Le message que TotalFinaElf dit vouloir porter, on ne l'a pas vu
ici", a commenté M. Kerhoas, prenant en exemple "la dernière demande
d'indemnités déposée par le groupe pétrolier devant le tribunal de commerce de Rennes
pour se faire rembourser les frais de pompage dus à la pollution de l'Erika".
"Le projet de partenariat n'était pas judicieux aujourd'hui compte-tenu de
tout ce qui se dit sur Total (..) on oubliera vite cet épisode qui a entaché l'image de
la fédération", a poursuivi le président breton.
"Le projet était financièrement insignifiant pour les régions. On peut
facilement s'en passer sans mettre en péril l'équilibre de la Ligue de Bretagne",
a-t-il ajouté.
M. Kerhoas avait toutefois suggéré "clairement et officiellement une
démarche de mécénat dans la discrétion, une formule de partenariat un peu plus
soft" avec le pétrolier afin de ne pas "fermer la porte à un partenaire
majeur", proposition écartée lors de l'assemblée générale de la FFV samedi
dernier.
Dans un communiqué, mardi, le groupe TotalFinaElf annonce sa décision de ne
pas poursuivre le projet de partenariat avec la Fédération française de voile (FFV) et
le championnat du monde des multicoques 60 pieds classe ORMA.
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Une victoire de l'opinion publique
RENNES, 18 mars (AFP) - Le rameur breton Jo Le Guen a salué mardi une
"victoire de l'opinion publique" après que le groupe pétrolier TotalFinaElf a
retiré son projet de partenariat avec la Fédération française de voile (FFV) et le
championnat du monde des multicoques 60 pieds classe ORMA.
"C'est quelque part une victoire de l'opinion publique, c'est bien qu'on
mette des limites, c'est bien que l'opinion puisse faire reculer un grand groupe comme
Total. Les gens trouvaient (ce projet de parrainage) déplacé", a expliqué à l'AFP
Jo Le Guen, également président de l'association "Keep it blue", engagée pour
la protection des océans.
Le rameur breton avait jugé "lamentable" la lettre ouverte des
skippers des multicoques du Championnat 60 pieds ORMA (Ocean Racing Multihull Association)
favorables à l'arrivée du groupe pétrolier TotalFinaElf.
"Qu'ils expliquent à leurs propres enfants (ce parrainage): ils auront du
mal", avait conclu Jo Le Guen à ce sujet.
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TOTALFINAELF renonce
PARIS (AFP) - Le groupe pétrolier français Total-Fina-Elf a annoncé mardi
qu'il avait pris la décision de ne pas poursuivre le projet de partenariat avec la
Fédération française de voile (FFV) et le championnat du monde des multicoques 60 pieds
classe ORMA.
"Les positions prises par certains acteurs du monde de la voile et par
plusieurs ligues régionales de la FFV montrent que ce projet ne peut emporter l'adhésion
souhaitée. Le moment n'est pas encore venu de le concrétiser, malgré les actions
entreprises et les engagements pris par le groupe depuis le naufrage de l'Erika en
décembre 1999", affirme Total-Fina-Elf mardi.
La Ligue de voile de Bretagne "vivra sans l'argent de Total", quoi
qu'il arrive, avait indiqué samedi son président Michel Kerhoas, alors que la FFV devait
prendre une décision le samedi 22 mars, lors de son assemblée générale annuelle, sur
une offre de parrainage de la compagnie pétrolière Total-Fina-Elf.
La Ligue de Bretagne avait voté à une majorité contre ce projet de
partenariat (98 voix contre, 50 voix pour, 2 abstentions).
Le président de la FFV, Jean-Pierre Champion, présent lors de cette assemblée
générale à Lorient, avait pris "acte de la position" de la Ligue de Bretagne
(70.000 adhérents, soit un peu moins de 30% des licenciés en France).
Les ligues de Basse-Normandie, Poitou-Charentes et Aquitaine étaient aussi
opposées au partenariat, de même que certains figures du monde marin comme le rameur Jo
Le Guen et l'ancien skipper Eugène Riguidel.
En revanche, une lettre ouverte favorable à ce partenariat avait été
cosignée par de célèbres navigateurs comme Yvan Bourgnon, Franck Cammas, Michel
Desjoyeaux, Alain Gautier, Philippe Monnet, Jean-Luc Nélias ou encore Loïck Peyron,
inquiets pour leur avenir au moment où de nombreuses firmes françaises s'interrogent,
crise économique et prochaine guerre en Irak aidant, sur leurs investissements dans le
sport, la voile notamment.
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TOTALFINAELF veut qu'on l'aime
Un partenariat avec la FFV et l'ORMA : "Il faut que Total soit
accepté...
Mardi, Michel Hourcard, directeur de la communication de TotalFinaElf, a bien reçu la
lettre de la classe ORMA. Mais, face aux nombreuses réticences que suscite ce
partenariat, il avoue que "s'il n'y a pas un large consensus autour de ce projet,
notre Groupe n'insistera pas".
Les premiers contacts ont eu lieu il y a quatre ou cinq mois. Je précise que c'est le
Groupe TotalFinaElf qui a été approché. Pour nous, les deux volets sont liés, à
savoir la Fédération Française de Voile et l'ORMA. L'un ne va pas sans l'autre. Pour la
FFV, il s'agit d'un accompagnement, d'une aide à la sécurité, tandis que l'ORMA
concerne plus l'aspect sportif, le soutien à des skippers de haut niveau. Notre but n'est
pas de choquer, nous avons une attitude de compréhension et d'humilité : ce n'est pas
une opération de publicité ou de blanchiment d'image. Mais, je constate qu'aujourd'hui,
les conditions ne sont pas réunies pour que ce partenariat se fasse. Nous ne voulons
forcer personne à travailler avec nous. Il n'y aura pas de partenariat s'il n'y a pas un
consensus autour du projet. En clair, si Total est accepté, nous irons. Dans le cas
contraire, on arrête tout. Or, aujourd'hui, nous ne sommes visiblement pas trop
acceptés, donc c'est plutôt "non". Peut-être que le moment n'est pas encore
venu de faire notre retour dans la voile".
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TOTALFINAELF ne respecte pas ses engagements
Le double langage de TOTALFINAELF.
TOTALFINAELF s'était engagée auprès du gouvernement
français à ne pas demander le remboursement des 170 millions d'euros qu'elle avait
dépensé pour le pompage de l'Erika et la prise en charge de certains chantiers de
nettoyage.
Elle avait déclaré laisser la priorité aux victimes privées dont les
demandes sont estimées par le Fipol à 197 millions d'euros, et à l'Etat français qui a
dépensé 171 millions d'euros pour le remboursement du plan POLMAR.
Il faut avoir présent à l'esprit que le Fipol dispose seulement de 184
millions d'euros, ce qui signifie que les contribuables français vont devoir régler
l'essentiel du coût du plan POLMAR.
TOTALFINAELF est revenue sur ses engagements. Elle a produit sa créance de 170
millions d'euros auprès du tribunal de commerce de Rennes, obligeant ainsi le
juge-commissaire à l'ajouter à la liste des créanciers.
Le fonds devant être réparti proportionnellement entre toutes les victimes (il
n'y a pas de créanciers prioritaires dans le système Fipol), TOTALFINAELF va diminuer la
part revenant aux victimes privées et à l'Etat français.
Ce comportement est indigne.
Comment accepter qu'une société aussi cynique, aussi peu soucieuse du respect
de ses engagements, soit présente dans chaque école de voile ?
Le président de la Fédération française de voile ferait bien d'étudier ses
dossiers avant de vouloir engager la voile française dans des partenariats douteux.
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La ligue de Bretagne vivra sans l'argent de TOTAL
LORIENT , 15
mars (AFP) - La Ligue de voile de Bretagne "vivra sans l'argent de Total",
quoiqu'il arrive, a indiqué samedi son président Michel Kerhoas, alors que la
Fédération française de voile (FFV) prendra une décision le 22 mars sur une offre de
parrainage de la compagnie pétrolière TotalFinaElf.
La Ligue de Bretagne, en assemblée générale samedi, a voté à une majorité
contre ce projet de partenariat (98 voix contre, 50 voix pour, 2 abstentions).
"On vivra sans l'argent de Total, comme on a vécu jusqu'à
maintenant", a souligné M. Kerhoas, interrogé par un correspondant de l'AFP.
"Quand on refuse le principe d'un partenariat, accepter le lendemain de
recevoir une manne contre laquelle on s'est prononcé me paraîtrait relativement
incohérent. Les finances de la Ligue de Bretagne n'attendent pas un financement de Total
pour assurer un équilibre", a-t-il poursuivi.
Le président de la FFV, Jean-Pierre Champion, présent lors de cette assemblée
générale à Lorient, a pris "acte de la position" de la Ligue de Bretagne
(70.000 adhérents, soit un peu moins de 30% des licenciés en France).
"J'ai remarqué néanmoins que les votes étaient partagés, du 2/3, 1/3,
ce qui veut dire que le débat peut rester ouvert et serein", a conclu M. Champion.
Les ligues de Basse-Normandie, Poitou-Charentes et Aquitaine sont aussi
opposées au partenariat, de même que des grandes figures du monde marin comme le rameur
Jo Le Guen et l'ancien skipper Eugène Riguidel.
En revanche, une lettre ouverte favorable à ce partenariat a été cosignée
par de célèbres navigateurs comme Yvan Bourgnon, Franck Cammas, Michel Desjoyeaux, Alain
Gautier, Philippe Monnet, Jean-Luc Nélias ou encore Loïck Peyron.
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Eugène RIGUIDEL
Championnat ORMA : Eugène Riguidel contre le parrainage de TotalFinaELF
RENNES, 12 mars (AFP) -
L'ex-navigateur Eugène Riguidel s'est prononcé mercredi contre un parrainage
du Championnat 60 pieds ORMA (Ocean Racing Multihull Association) par le groupe pétrolier
TotalFinaElf. "Je suis contre le blanchiment de TotalFinaElf par la Fédération
française de voile (FFV)" qui prendra une décision le 22 mars, lors de son
assemblée générale à Paris, sur l'offre de parrainage, a affirmé Riguidel interrogé
par l'AFP. "Si TotalFinaElf dépensait tout l'argent pour poursuivre les
indemnisations et réparer les dommages (causés par le naufrage du pétrolier Erika en
décembre 1999 au large de la Bretagne) tout le monde serait pour, mais pour le moment ce
n'est pas le cas", s'est justifié Eugène Riguidel en se disant
"enchanté" et "fier" que la ligue de Bretagne de voile se soit
opposée à ce projet. Eugène Riguidel, 62 ans, a été l'une des figures majeures de la
voile sportive française au début des années 1980. Vainqueur de la Transat en double en
1979, il avait participé en 1982 à la deuxième édition de la Route du Rhum sur un
multicoque. PARIS, 28 fév (AFP) - Le groupe pétrolier français TotalFinaElf a affirmé
vendredi qu'il ne voulait "forcer aucune partie" dans le projet de partenariat
avec la Fédération française de voile (FFV) en Bretagne.
Le président de la Ligue de voile de Bretagne, Michel Kerhoas, s'était
déclaré jeudi opposé au projet de partenariat entre la FFV et TotalFinaElf, à
l'origine de la marée noire de l'Erika en Bretagne.
"TotalFinaElf a pris acte des réticences sur ce projet de partenariat avec
la FFV et le circuit des multicoques de 60 pieds (ORMA). Il pense qu'il s'agit d'un bon
projet, qui ne peut exister qu'avec l'acceptation de tous", a-t-on indiqué auprès
du groupe.
"Nous ne voulons forcer aucune partie et s'il faut prendre du temps et
s'expliquer plus avant, nous le ferons", a-t-on souligné, précisant que les
discussions sur ce projet ont commencé à l'automne dernier.
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COLERE
Championnat ORMA/TotalFinaElf - Jo Le Guen en colère RENNES, 12
mars (AFP) -
Le rameur breton Jo Le Guen a jugé "lamentable" mercredi la lettre
ouverte des skippers des multicoques du Championnat 60 pieds ORMA (Ocean Racing Multihull
Association) favorables à l'arrivée du groupe pétrolier TotalFinaElf qui a proposé un
parrainage. "C'est lamentable, ce sont des gens qui sont grassement payés pour faire
le métier qu'ils aiment, et ils veulent encore plus d'argent (...) C'est un sponsor qui a
fait le plus de mal à la Bretagne (avec le naufrage de l'Erika, ndlr)", a déclaré
le rameur finistérien, secrétaire général du Syndicat pour l'assainissement du monde
maritime (SPAMM), interrogé par France 3 Ouest. "Qu'ils expliquent à leurs propres
enfants (ce parrainage): ils auront du mal", a conclu Jo Le Guen, également
président de l'association "Keep it blue", engagée pour la protection des
océans. La lettre ouverte a été cosignée par Yvan Bourgnon, Franck Cammas, Thomas
Coville, Michel Desjoyeaux, Karine Fauconnier, Alain Gautier, Marc Guillemot, Lionel
Lemonchois, Jean Le Cam, Frédéric Le Peutrec, Philippe Monnet, Jean-Luc Nélias, Loïck
Peyron, Stève Ravussin et Lalou Roucayrol. La Fédération française de voile (FFV)
prendra une décision le 22 mars, lors de son assemblée générale à Paris, sur l'offre
de parrainage de TotalFinaElf. Jo Le Guen a d'ailleurs annoncé un "rassemblement
pacifique" ce jour-là pour dénoncer ce projet de parrainage. La Ligue de Bretagne
de voile y est opposée, tout comme les ligues de Basse-Normandie, Poitou-Charentes et
Aquitaine.
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Communiqué des skippers de l'ORMA
Championnat du Monde des Multicoques 60 pieds ORMA. Vous nous
avez exposé les motivations profondes de votre Groupe pour renouer les liens avec
l'univers de la mer, traduites par votre envie de vous mettre « au service de la voile
».
Nous avons compris que vous voulez aujourd'hui expliquer au public ce que vous avez pris
comme mesures après l'accident de l'Erika et ce que vous avez envie de faire pour la
voile demain, avec nous, dans les domaines de la sécurité en mer et de
lenvironnement notamment.
C'est pourquoi nous considérons que cette volonté d'agir sur ces thèmes est sincère et
nous sommes convaincus que votre association à nos côtés vous permettra de le prouver.
Nous nous souvenons que vous avez écrit parmi les plus belles pages de l'histoire de la
voile française avec Elf Aquitaine et nous connaissons votre action pour la formation de
jeunes talents dans le sport.
Cela est également un encouragement pour l'avenir.
Le Championnat ORMA s'est progressivement développé depuis quelques années et se trouve
aujourd'hui à une charnière en terme de développement international et médiatique.
Parce que nous avons compris votre motivation et parce que le Championnat a besoin de
l'engagement d'un Groupe tel que le vôtre pour exister aujourd'hui et pour réussir son
évolution dans un futur proche, nous souhaitons vous manifester collectivement notre
souhait sincère et ouvert, de collaborer avec votre Groupe pour la réussite de ces
objectifs partagés.
Yvan BOURGNON -- Trimaran REXONA sur la dernière Route du Rhum
Franck CAMMAS -- Trimaran GROUPAMA
Thomas COVILLE -- Trimaran SODEBO
Michel DESJOYEAUX -- Trimaran GEANT
Karine FAUCONNIER -- Trimaran SERGIO TACCHINI
Alain GAUTIER -- Trimaran FONCIA
Marc GUILLEMOT -- Trimaran BISCUITS LA TRINITAINE
Lionel LEMONCHOIS -- Trimaran GITANA
Jean LE CAM -- Trimaran BONDUELLE
Frédéric LE PEUTREC -- Trimaran BAYER CROPSCIENCE
Philippe MONNET -- Trimaran SOPRA GROUP
Jean-Luc NELIAS -- Trimaran BELGACOM
Loïck PEYRON -- Champion ORMA en titre sur le Trimaran FUJIFILM
Steve RAVUSSIN -- Partenariat en cours de finalisation
Lalou ROUCAYROL -- Trimaran BANQUE POPULAIRE
Jacques LEHN -- Président de lORMA
Philippe FACQUE -- Organisateur du Championnat du monde des Multicoques 60 ORMA
Jean-Pierre CHAMPION -- Président de la Fédération Française de Voile
Contact Presse : Laurence Dacoury Tel 01 47 72 81 41 / 06 18 41 30 28.
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Communiqué AFP
TotalFinaElf "mal placée pour donner des leçons",
selon Jo Le Guen
RENNES, 1er mars (AFP) - Le rameur breton Joe Le Guen a estimé samedi que
TotalFinaElf est "mal placée pour donner des leçons en matière de sécurité
maritime" comme cette société se propose de le faire, selon lui, dans son
"partenariat avec La Fédération française de voile (FFV)".
TotalFinaElf serait "mieux avisée de consacrer ses efforts à
l'amélioration de la sécurité maritime en matière de transport de pétrole" et
ferait "mieux d'indemniser les victimes de l'Erika qui attendent toujours un
règlement des préjudices subis", poursuit M. Le Guen dans un communiqué adressé
à l'AFP.
Le rameur finistérien, secrétaire général du Syndicat pour l'assainissement
du monde maritime (SPAMM), souligne aussi que la FFV "n'a pas le droit de vendre
l'image de la voile française à cette société qui laisse aux populations du littoral
le soin d'assumer ses choix en matière de transport et de sécurité maritime".
La FFV a affirmé vendredi ne pas avoir encore arrêté sa décision concernant
un partenariat avec TotalFinaElf et doit en débattre dimanche lors d'un Comité
directeur.
Le partenariat avec Total a été dénoncé jeudi par le président de la Ligue
de voile de Bretagne (70.000 adhérents), Michel Kerhoas, qui a affirmé que "les
enfants des écoles bretonnes n'accepteront pas de naviguer avec des voiles portant un
auto-collant +TotalFinaElf+", propriétaire de l'Erika.
Selon la FFV, il n'a jamais été question de mettre le logo de Total sur les
voiles.
Le partenariat, tel qu'il est débattu, porterait en revanche sur la sécurité,
sur l'organisation de stages interrégionaux, sur une aide à l'emploi pour l'encadrement
et sur un parrainage de l'équipe de France de voile olympique.
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Communiqué KEEP IT BLUE
TOTALFINAELF SEMBLE PARTICULIEREMENT
MAL PLACEE POUR DONNER DES LECONS EN MATIERE DE SECURITE MARITIME COMME ILS LE PROPOSENT
DANS LEUR PARTENARIAT AVEC LA FEDERATION FRANCAISE DE VOILE.
TOTALFINAELF SERAIT MIEUX AVISEE DE CONSACRER SES EFFORTS A
LAMELIORATION DE LA SECURITE MARITIME EN MATIERE DE TRANSPORT DE PETROLE.
LA FEDERATION FRANCAISE DE VOILE NA PAS LE DROIT DE VENDRE
LIMAGE DE LA VOILE FRANCAISE A CETTE SOCIETE QUI A LAISSE AUX POPULATIONS DU
LITTORAL LE SOIN DASSUMER SES CHOIX EN MATIERE DE TRANSPORT ET DE SECURITE MARITIME.
PLUTOT QUE DE VOULOIR DONNER DES LECONS SUR LES PONTONS, TOTALFINAELF
FERAIT MIEUX DINDEMNISER LES VICTIMES DE LERIKA QUI ATTENDENT TOUJOURS UN
REGLEMENT DES PREJUDICES SUBIS.
AU 11 FEVRIER 2003, LE FIPOL A PAYE, PLUS DE 3 ANS APRES LE NAUFRAGE,
SEULEMENT 25% DES SOMMES DONT IL DISPOSE (SOURCE FIPOL).
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Communiqué TOTALFINAELF
PARIS, 28 fév (AFP) - Le groupe pétrolier français TotalFinaElf a affirmé
vendredi qu'il ne voulait "forcer aucune partie" dans le projet de partenariat
avec la Fédération française de voile (FFV) en Bretagne.
Le président de la Ligue de voile de Bretagne, Michel Kerhoas, s'était
déclaré jeudi opposé au projet de partenariat entre la FFV et TotalFinaElf, à
l'origine de la marée noire de l'Erika en Bretagne.
"TotalFinaElf a pris acte des réticences sur ce projet de partenariat avec
la FFV et le circuit des multicoques de 60 pieds (ORMA). Il pense qu'il s'agit d'un bon
projet, qui ne peut exister qu'avec l'acceptation de tous", a-t-on indiqué auprès
du groupe.
"Nous ne voulons forcer aucune partie et s'il faut prendre du temps et
s'expliquer plus avant, nous le ferons", a-t-on souligné, précisant que les
discussions sur ce projet ont commencé à l'automne dernier.
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Communiqué FFV
PARIS, 28 fév (AFP) - La Fédération française de voile (FFV) n'a encore rien
décidé sur un partenariat avec TotalFinaElf, et doit en débattre dimanche lors d'un
Comité directeur, a indiqué vendredi à l'AFP le président de la FFV, Jean-Pierre
Champion.
"Je ne vois pas de malice à vouloir traiter avec une grande société
française", a dit M. Champion.
Le partenariat avec Total a été dénoncé jeudi par le président de la Ligue
de voile de Bretagne (70.000 adhérents), Michel Kerhoas, qui a affirmé que "les
enfants des écoles bretonnes n'accepteront pas de naviguer avec des voiles portant un
auto-collant +TotalFinaElf+", propriétaire de l'Erika.
Selon Jean-Pierre Champion, il n'a jamais été question de mettre le logo de
Total sur les voiles.
Le partenariat, tel qu'il est débattu, porterait en revanche sur la sécurité,
sur l'organisation de stages interrégionaux, sur une aide à l'emploi pour l'encadrement
et sur un parrainage de l'équipe de France de voile olympique.
"Le débat reste ouvert", a indiqué M. Champion, précisant qu'une
réunion des présidents de Ligues se tiendra samedi avant le comité directeur et que, en
dernier ressort, la décision pourrait revenir à l'Assemblée générale de la FFV du 22
mars prochain.
Dans une lettre envoyée vendredi aux présidents de Ligues et aux membres du
Comité directeur de la FFV, Jean-Pierre Champion décrit ce que pourrait être
l'engagement de Total aux côtés de la FFV.
TotalFinaElf propose de soutenir les efforts des 1150 clubs sportifs répartis
en France, se soutenir des efforts en matière de sécurité (programme SECURIMAR), à
travers des programmes pédagogiques, de parrainer les équipes de France de voile
olympique, et de soutenir la création de postes de cadres techniques régionaux.
Total pourrait également apporter son soutien au développement du championnat
ORMA (championnat du monde des multicoques).
Selon le "Télégramme de Brest" qui a dévoilé ce projet, la
contribution de Total représenterait un financement de 760.000 euros par an.
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Le Télégramme
A l'inverse de certaines disciplines gangrénées par le dopage et les
magouilles, la voile, elle, possède une image de sport sain, étroitement liée à la
nature. Après Areva, leader mondial dans les métiers de l'énergie nucléaire
(partenaire nº1 du Défi français sur la Coupe de l'America), voici que le groupe Total
Fina Elf cherche à son tour à investir dans la voile.
Une image à rétablir
C'est au dernier Salon nautique de Paris qu'ont eu lieu les premiers contacts. A la
demande de M. Champion, président de la FFV, Michel Kerhoas, à la barre de la Ligue de
Bretagne, accepte de rencontrer, Porte de Versailles, le directeur de la communication et
des relations extérieures de Total.
"Le discours était le suivant : le groupe Total cherche à rétablir son image,
image qui s'est dégradée après la catastrophe de l'Erika. On m'avait aussi expliqué
que le personnel de Total avait beaucoup souffert. Et voilà qu'il y a une semaine, le
projet est ressorti des cartons. Immédiatement, j'ai envoyé un courrier à Jean-Pierre
Champion, lui demandant des réponses précises sur ce sujet. Dans le même temps, j'ai
également adressé un mail à tous les clubs bretons pour les avertir".
Les réactions hostiles n'ont pas tardé.
Bien entendu, le président de la Ligue de Bretagne s'oppose vivement à toute alliance
avec Total. Samedi prochain, il aura d'ailleurs l'occasion de le dire de vive voix à
l'occasion de la réunion du comité directeur de la FFV à Paris : "Nous n'avons que
des voix consultatives, mais chacun donnera son avis sur la question. Je sais déja que
plusieurs présidents de Ligue sont farouchement opposés à ce partenariat".
762.000 euros par an
La ligue de Bretagne pèse d'un poids non négligeable dans le giron de la FFV puisqu'elle
représente presque un tiers des licenciés : "Un rapide calcul montre que
l'enveloppe proposée par Total (NDLR : 762.000 euros par an) apportera 300 euros à
chaque club. Moi, je refuse de vendre mon âme pour 300 euros. Et, au sein de la Ligue de
Bretagne, je ne suis pas le seul..."
Michel Kerhoas ne mâche pas ses mots et enfonce le clou : "En imaginant que la FFV
signe ce partenariat lors de l'AG qui aura lieu le 22 mars, il est clair que la Bretagne
ne jouera pas le jeu. Nous sommes "contre" : pour nous, Total, c'est non et ce
sera toujours non !".
Jean-Pierre Champion se retrouve donc à la barre d'un bateau où tous ses équipiers
refusent de suivre le même cap. Jean Kerhoas (frère de Michel) et Henry Bacchini ont
beau être vice-présidents de la FFV, ils n'en restent pas moins bretons. Donc
solidaires.
La réunion du comité directeur promet d'être animée samedi prochain. Une chose est
d'ores et déjà acquise : si partenariat il y a, il ne concernera pas les régatiers
bretons qui, on le sait, n'aiment pas naviguer sur une mer d'huile.
Et encore moins sous règle noire...
Le retrait de "9 TELECOM".- Depuis 12 ans, le CIDIC (produits laitiers) reste
fidèle à la FFV, notamment dans son soutien aux écoles de voile. Si le groupe Banque
Populaire a décidé de poursuivre son engagement aux côtés des régatiers français, la
société "9 Telecom", en revanche, s'est retirée, privant la FFV et l'ORMA
d'une manne financière conséquente.
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