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La triste saga du Clémenceau

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sommaire

Convention de Bale / Norway, Ex-France
Sources : Libération, AFP, AP.

31 mai

Examen du litige sur le fond. Communiqué de Ban Asbestos. Décision le 4 juillet.

5 mai

Le magistrat instructeur demande à Spamm de verser une consignation de 1 500 euros. Spamm fait appel de cette décision.

22 avril

La Cour d'Appel de Paris ordonne à l'Etat français de communiquer à Andeva et Greenpeace copie du contrat passé entre l'Etat et SDI concernant le désamiantage du Clemenceau.

24 mars

Le syndicat Spamm dépose plainte avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d'instruction du TGI de Toulon.
Un magistrat instructeur devrait être nommé dans les prochains jours.
L'appel formé par Ban Asbestos et Andeva viendra à l'audience du 14 avril.

18 mars

Le juge des référés du tribunal administratif rejette la demande du comité anti-amiante sur une question de forme.
Le comité anti-amiante décide de faire appel.

16 mars

La société TECHNOPURE, chargée par SDI du désamiantage, déclare qu'il reste beaucoup d'amiante à bord du Clémenceau.
Extrait de Libération du 15 mars :
Selon SDI, le Clemenceau contenait 220 tonnes d'amiante, dont 90 % devaient être retirés à Toulon. Et 10 %, soit 22 tonnes, en Inde. Mais Technopure affirme n'avoir enlevé que «75 à 80 tonnes d'amiante plus 180 tonnes de ferraille contaminée».
«Nous avons dû travailler sans savoir combien d'amiante contenait exactement le bateau, déplore Technopure, car il n'y a jamais eu de diagnostic amiante fait sur le Clemenceau.» L'entreprise affirme qu'elle aurait pu en retirer beaucoup plus si SDI l'avait voulu... et avait accepté d'en payer le prix. «Dans ces bateaux, tous les sols sont amiantés. Pour le Clem et ses 30 000 m2 au sol, cela représente quelque 180 tonnes!» Or le contrat avec SDI excluait toute intervention sur les sols, qui n'aurait pas empêché le bateau de prendre la mer.

15 mars

Le juge des référés du TGI se déclare incompétent. Sans même avoir vu le contrat, il déclare qu'il est du domaine public
et donc du ressort du tribunal administratif. Ban Asbestos et Andeva annoncent qu'elles font appel.

10 mars

Audience de référé au TGI de Paris. Délibéré au 15 mars.

9 mars

Le comité anti-amiante de Jussieu assigne l'Etat en référé devant le tribunal administratif.

22 février

Ban Asbestos France et Andeva assignent le Ministère du Budget, le Préfet de Paris et SDI en référé devant le TGI de Paris.
Le contrat signé entre l'Etat français et SDI violant la convention de Bâle, le règlement européen 259/93 et le code de l'environnement.
Audience prévue le 10 mars.

2005

21 novembre

Début du désamiantage.

10 octobre

Début des travaux préparatoires pour le désamiantage.

2004

5 décembre

Le Clem, refusé par les ports civils de Marseille, Fos sur Mer, la Seyne sur Mer et Toulon, entre au port militaire de Toulon.

3 décembre

Le Clem rompt ses amarres et part à la côte. Il est récupéré in extrémis.

15 novembre

Le Clem entre en rade d'Hyères.

8 novembre

La France accepte de payer la facture du remorqueur italien.
Un remorqueur français, le Carangue, prend le Clem en remorque.
Le Ministère de la Défense ne donne pas d'informations sur la destination du Clem,
tout en affirmant qu'il ne reviendra pas à Toulon.
Le Clem est repéré faisant route vers Gibraltar.
Le Ministère de la Défense décide de mettre fin à l'errance et ordonne au remorqueur de rejoindre Toulon.

31 octobre

Le Clem est bloqué au large de la Sicile dans l'attente d'un port de destination.
Le Ministère et SDI cherchent un chantier aux normes qui accepte de désamianter le Clem.
En trouvent un en Grèce.
L'histoire des vieux navires de guerre U.S arrivant en Grande-Bretagne pour être démolis fait grand bruit.
La Grèce fait savoir à l'Etat français qu'elle ne veut pas du Clémenceau.
Pour couronner le tout, le remorqueur italien en charge du Clem le séquestre pour obtenir le paiement de sa prestation, 20 000 euros/jour.

17 octobre

Le Clem est repéré près de la Sicile.
La société espagnole avait discrètement sous-traité le désamiantage avec un chantier turc.
L'affaire est sur la place publique.
Le Ministère de la Défense, pressé d'intervenir, admet que le chantier turc n'est pas aux normes.
La société espagnole est déssaisie du marché au profit de la société panaméenne SDI,
créée spécialement pour répondre à l'appel d'offres du Clem.
SDI est une filiale du géant allemand de l'acier, le groupe Thyssen.

13 octobre

Le Clem quitte Toulon pour être désamianté à Gijon sur la côte nord espagnole,
la coque du Clémenceau ayant été acquise sur appel d'offres par la société espagnole, Gijonese de Desguaces.

2003

1997

Mise à la retraite

1961

Mise en service

1957

Mise à l'eau du Clémenceau

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